Alaphilippe, le nouveau tacle

Julian Alaphilippe

Ça va toujours mal pour Julian Alaphilippe et la Soudal-Quick Step. Alors que le Français a révélé qu’il souffrait d’une fracture de la tête du péroné, ce qui l’a empêché de briller sur les classiques, la formation belge ressort des Flandriennes avec un bilan largement insuffisant. Et Patrick Lefevere aborde le sujet dans sa dernière chronique pour le Het Nieuwsblad.

“Mardi dernier, j’ai convoqué une réunion. Pour ceux qui veulent l’appeler ainsi : une réunion de crise, explique le patron de la formation belge, dans des propos rapportés par Cyclism’Actu. Ce n’est un secret pour personne, nous n’avons pas non plus été performants sur Paris-Roubaix. La question centrale de notre rencontre était donc évidente. D’où vient le manque de performance ? De nombreuses options différentes s’offrent alors à vous.”

Pas de stage d’altitude pour Alaphilippe ?

Lefevere ne pense pas que le problème puisse venir du matériel, car il vante les mérites du vélo Specialized. Mais le manager belge remet plutôt en cause la préparation de ses Flandriens. “Les coureurs du printemps devraient-ils participer à un stage d’entraînement en altitude, comme l’ont fait Yves Lampaert, Julian Alaphilippe et Casper Pedersen, entre autres, en février ? Les coureurs qui marquent au printemps derrière Mathieu van der Poel sont ceux qui disputent de petites courses en février, comme l’Étoile de Bessèges et les Coupe de France. Nous ne roulons pas là-bas car il y a trop de coureurs à l’entraînement pour faire des sélections”, regrette-t-il.

Lefevere tient tout de même à rappeler que le bilan global de son équipe est loin d’être ridicule, avec 13 victoires “Seuls UAE-Team Emirates et Visma-Lease a Bike font mieux”, rappelle-t-il, en estimant que ses sponsors sont sans doute contents des résultats des Remco Evenepoel et Mikel Landa. “Ce sont les fans et les médias flamands qui sont obsédés par les classiques”, déplore Lefevere, dont l’équipe a pourtant été habituée à régnée sur les pavés belges.