Natacha Régnier: «Mon père avait transformé notre cave en boîte de nuit privée»

Natacha Regnier est à l’affiche de «Tu ne tueras point» sur France 2.

Découverte dans la Vie rêvée des anges, Natacha Régnier a eu depuis une carrière bien remplie, passant aussi par les scènes de concert où elle a accompagné Yann Tiersen. Elle est à l’affiche de Tu ne tueras point récemment diffusé sur France 2, mais toujours disponible en replay.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente avec votre propre argent ?

Une cassette d’un best of de The Police que j’écoutais en boucle sur mon Walkman. Très vite, j’ai acheté une cassette de The Cure. Chez nous, il y avait beaucoup de musique. Mon père a commencé sa vie comme DJ. Il avait même transformé notre cave en boîte de nuit privée avec ses doubles platines.

Votre moyen préféré pour écouter de la musique… ?

J’aime passer de la platine vinyle, au CD et j’écoute la musique sur mon téléphone quand je suis en déplacement.

Le dernier disque que vous avez acheté ?

Consolation de Pomme, en vinyle.

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Chez moi car le son est bon et je peux me plonger dans l’écoute.

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?

Quand je travaille, j’écoute plutôt du classique. Ça me met en joie, me dynamise et je peux me concentrer. Bach, fonctionne bien dans ces moments-là.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Quand j’ai besoin de douceur, j’écoute les albums d’Yves Duteil. J’adore sa chanson Virages. Ce n’est peut-être pas très «tendance», mais sa musique m’accompagne depuis l’enfance comme un doudou.

Le disque qu’il vous faudra pour survivre sur une île déserte ?

Les Quatre saisons de Vivaldi, recomposé par Max Richter, et si je peux, je prendrais aussi un album de The Divine Comedy (j’aurais du mal à choisir, peut-être Foreverland).

Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attachée et pourquoi ?

Tôt ou tard. J’aime la plupart des artistes que ce label a produits : Albin de la Simone, Vincent Delerm, Yael Naim, Cat on Trees, Jeanne Cherhal, Thomas Fersen…

Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?

Celle de Odessey and Oracle de The Zombies. J’aime ce mélange de couleurs, le côté floral et les personnages incrustés, la typo…

Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Je n’y ai pas encore pensé. Comme je ne serai plus là, je laisserais, je pense, mes filles choisir d’après ce qu’elles savent de moi et qu’elles souhaitent transmettre.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

J’ai besoin des deux. Je dirais, malgré tout, les disques car j’ai besoin d’en écouter énormément.

Votre plus beau souvenir de concert ?

Quand j’étais sur scène au festival de Bourges en 2001. Je chantais trois duos avec Yann Tiersen. C’était mon premier grand festival sur une tournée internationale qui a duré deux ans. Sur la scène d’à côté, il y avait The Divine Comedy. Un moment magique. En tant que spectatrice, je pense que ce serait le concert de Roger Hodgson à l’Olympia en juin 2019. Sa musique, son histoire… J’ai été profondément touchée par sa présence sur scène et sa personnalité.

Votre film musical préféré ?

Les Demoiselles de Rochefort. J’adore le cinéma de Jacques Demy, en plus d’aimer la musique de Michel Legrand. Aimant les comédies musicales, surtout celles de Stephen Sondheim, je trouve le Sweeney Todd de Tim Burton vraiment très réussi.

Le morceau qui vous rend folle de rage ?

Vous me mettez un disque de Noir Désir, je préfère quitter la pièce.

Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?

Starmania, j’ai emmené ma fille, Jessie, voir la version de Thomas Joly. Nous avons adoré et c’était un beau moment de partage. Après, j’ai écouté le disque original en boucle.

Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?

Abba. Qu’est-ce que ça doit être chouette d’apporter de la joie, de la bonne humeur à chaque apparition scénique.

La chanson ou le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?

Ma fille de Serge Reggiani. Je l’ai entendu pour la première fois, j’étais enceinte ma fille, Lise. Et aujourd’hui, on y est. On se retrouve amies. Et qu’est-ce que c’est bon.

Ses titres fétiches

Véronique Sanson Chanson sur ma drôle de vie (1976)

The Rolling Stones Miss You (1978)

The Divine Comedy Charmed Life (2004)