« Qui va aller mourir en Ukraine ? » : une affiche des jeunes communistes lillois soulève un tollé

« Qui va aller mourir en Ukraine ? » : une affiche des jeunes communistes lillois soulève un tollé

Un procédé controversé. À deux mois des élections européennes, une section locale des jeunes communistes du Nord a affiché un message fustigeant les prises de position favorables à l’accord de sécurité signé entre la France et l’Ukraine de plusieurs personnalités politiques à l’accord de sécurité. Parmi ces élus, la députée Renaissance, Violette Spillebout. Cette dernière a manifesté son courroux, dimanche, sur le réseau social X (ex-Twitter), en dénonçant un écriteau qui « appelle à la haine ».

Samedi, la section lilloise des jeunes communistes a mené une campagne visant des « élus qui ont engagé la France dans une escalade guerrière », a indiqué auprès de l’AFP Noam Peter, le secrétaire fédéral des jeunes communistes du Nord. Plusieurs personnalités de premier plan ont été raillées, dont la tête de liste de Place publique/Parti socialiste, Raphaël Glucksmann. À gauche, l’eurodéputé a choisi de se distinguer en axant sa campagne sur la question ukrainienne et son opposition au Kremlin.

Le PCF opposé au plan de soutien

De son côté, la députée du Nord Violette Spillebout s’est ralliée à la majorité pour voter le plan d’aide accordé à l’Ukraine dans le cadre de la guerre contre la Russie. De quoi lui valoir un examen critique des jeunes communistes lillois. Un jugement composé de « propos haineux et injurieux », dont elle a fait part auprès du secrétaire nationale du Parti communiste français, Fabien Roussel. Selon elle, le patron du PCF a martelé « ne pas cautionner de telles pratiques » et a promis de « les faire cesser ».

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Depuis le début du conflit en Ukraine, les communistes ont pris le parti des non-alignés, à l’instar de La France insoumise. En mars dernier, les parlementaires du parti se sont prononcés contre l’accord entre Paris et Kiev. Dénonçant les propos d’Emmanuel Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes occidentales, Fabien Roussel avait rappelé l’engagement de sa formation pour « la paix » et contre « l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne et dans l’Otan », en mars dernier sur BFMTV.