La Royal Navy utilise LinkedIn pour trouver son prochain directeur des sous-marins nucléaires

Avec cette petite annonce, la marine britannique espère attirer un officier à la retraite ayant une expérience à la hauteur des exigences du poste

Pour postuler, il faut avoir servi dans l’armée ou appartenir aux forces de réserve. (Illustration)

RECRUTEMENT – Avec cette petite annonce, la marine britannique espère attirer un officier à la retraite ayant une expérience à la hauteur des exigences du poste

Qui est tenté de conduire des opérations de sous-marins à propulsion nucléaire ? Le poste est bientôt vaquant au Royaume-Uni et la Royal Navy, la Marine britannique, n’a aucune solution en interne. Elle s’est donc tournée vers le réseau social professionnel LinkedIn pour trouver son « vice-amiral » qui occupera le poste de « directeur des sous-marins », rapporte a détecté The Telegraph.

La future recrue sera « responsable des opérations hautement classifiées de furtivité, d’élite et du Trident, notre dissuasion nucléaire », peut-on lire sur LinkedIn. Trident est le nom du programme reposant sur des missiles balistiques intercontinentaux tirés depuis les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe Vanguard.

Une rémunération de 174.000 euros par an

L’objectif de la Royal Navy en publiant ce type d’annonce est de trouver un officier à la retraite qui aurait déjà dirigé un sous-marin par le passé, ont expliqué plusieurs sources proches du ministère de la Défense britannique. Qui dit poste stratégique dit rémunération à la hauteur. Le vice-amiral pourra compter sur une rémunération annuelle de 150.000 livres soit plus de 174.000 euros.

Pour pouvoir se porter candidat, il faut « être membre des forces de réserve ou avoir servi dans les forces régulières », précisent les responsables du recrutement sur le réseau social. La publication d’annonces sur le réseau social professionnel n’a rien d’inhabituel pour la Marine du pays. C’est « une initiative que nous introduisons à tous les grades », a ainsi expliqué une source au quotidien britannique, ajoutant : « cela donne de la flexibilité aux gens et nous permet de profiter des compétences acquises dans le secteur civil ».

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