Epiphanie : pourquoi tire-t-on les rois le 6 janvier ?
Qu’elle soit à la frangipane, à la pomme ou au chocolat, elle fait le plaisir des plus gourmands. Comme chaque année, le 6 janvier est synonyme de galette des rois. Au cours du mois de janvier, quelque 60 millions de galettes devraient être vendues à travers le pays, estime Didier Boudy, président de la Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie (FEB) dans Les Echos. Selon lui, les industriels en fabriqueraient environ 30 millions, majoritairement vendus dans les grandes surfaces. De leur côté, les artisans boulangers en vendraient environ autant, selon la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF).
L’origine de cette tradition, qui a traversé les époques et qui reste, aujourd’hui encore, un incontournable du début d’année, reste parfois méconnue.
Une fête chrétienne
L’Epiphanie est, dans un premier temps, une fête chrétienne célébrant la venue des rois mages à Béthléem pour rencontrer le Christ, douze jours après sa naissance. Si, aujourd’hui, de nombreux biblistes remettent en doute le fait que les rois Mages étaient trois ou qu’ils aient réellement existés, comme l’explique La Croix, c’est bien en référence à Gaspard, Melchior et Balthazar que cette journée est célébrée.
À partir du Ve siècle, l’Église d’Occident décide de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre et donc la venue des Rois mages, représentations des païens, douze jours plus tard, soit le 6 janvier. Mais depuis 1802, l’Église catholique a tranché : désormais, l’Épiphanie se célébrera le deuxième dimanche après Noël.À LIRE AUSSI Fêtes de Noël et Épiphanie : Darmanin appelle les préfets à maintenir « une extrême vigilance »
Qui s’est mélangée à une fête païenne
Si l’Épiphanie trouve donc sa genèse dans la Bible, la galette, elle, n’a rien de religieux. Son origine remontrait à l’époque romaine et aux saturnales, de grandes fêtes en l’honneur de Saturne, dieu romain du temps, organisées chaque année entre fin décembre et début janvier, durant la période du solstice d’hiver. Durant cette journée spéciale, Romains et esclaves, qui retrouvaient alors leur liberté, étaient invités à partager un gâteau. Une fève, le symbole de la fécondité, était alors cachée à l’intérieur et celui qui l’obtenait devenait roi le temps d’une journée.
La tradition se serait poursuivie jusqu’au Moyen Âge, époque à laquelle le roi devait offrir aux convives une tournée générale. C’est à cette date que la fève, jusqu’alors comestible, serait devenue en porcelaine pour éviter les tricheries.
Avec le temps, les fêtes chrétiennes et les célébrations du solstice d’hiver se sont mélangées pour ne devenir qu’une.
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