“Il y a toujours des surprises”: Anne Roumanoff se livre sur sa carrière d’humoriste
“L’expérience de la vie” : voici le nouveau spectacle de l’humoriste française Anne Roumanoff, qui pasera par la Belgique. Une expérience qui semble plus compliquée a acquérrir que prévu. “J’essaie, je m’y emploie tous les jours, après, c’est un chemin perpétuel, l’expérience de la vie. Sinon, on serait tout le temps calme, on ne s’énerverait jamais, ce qui n’est pas mon cas”, confie-t-elle ainsi.
Vous vous énervez parfois ?
C’est pour ça que j’ai des gants de boxe sur scène, parce que oui, il y a des fois des choses qui m’énervent et des gens qui m’énerve aussi. J’en parle dans le spectacle.
Vous vous êtes mise à la boxe ?
Oui, je fais de la boxe avec un coach. Mais bon, je ne vais pas remplacer Mohamed Ali, ni participer aux JO, c’est très modeste. Mais en tout cas, ça me défoule. Et c’est aussi un côté, je pense, qui correspond à ma personnalité parce que j’ai un côté combatif. Après, j’avais prévu au départ de mettre beaucoup plus longtemps les gants de boxe sur scène, mais c’est très bizarre, ce n’est pas pratique. C’est juste pour l’entrée en scène, je fais quelques petits trucs et après, je les balance.
Votre spectacle évolue pendant les tournées ?
Oui, il évolue, j’essaie de l’améliorer en permanence. Mais surtout, je fais une partie sur l’actualité et là comme le gouvernement a changé en France, j’ai commenté ça aussi.
Vous jouez toujours beaucoup de personnages, est-ce de moins en moins fréquent chez les humoristes ?
Je fais beaucoup de personnages qui parlent au public, donc c’est un mix de sketchs et de stand-up, ce sont les deux à la fois. J’ai aussi des sketchs où je parle avec ma voix… Il y a aussi un poème sur les réseaux sociaux. Il y a un coaching où je coache les couples pour expliquer comment être un couple qui dure.
Y a-t-il trop d’humoristes ?
Bah, il y en a beaucoup plus que quand j’ai démarré. Il y a plus de concurrence, j’imagine, surtout pour ceux qui démarrent maintenant. Après, je trouve ça aussi très salutaire artistiquement cette concurrence, parce que ça oblige à se remettre en cause, à chercher des nouvelles manières de faire, de nouveaux thèmes. Moi, personnellement, ça me galvanise.
Après 35 ans de carrière, comment faites-vous pour vous renouveler ?
Je ne pense pas à la marque de fabrique et en fait, je pense qu’à chaque spectacle, je me réinvente. C’est-à-dire, je repars à zéro et je me dis de quoi je vais parler, qu’est-ce que j’ai envie de dire, qu’est-ce que j’ai envie de raconter ? Et après, je teste énormément aussi dans des petites salles.
Donc un spectacle comme ça, c’est au moins deux ou trois mois de rodage. J’essaye, j’expérimente, ça reste un travail très artisanal. Et même avec autant d’années d’expérience, on ne sait pas toujours à quel moment le rire va tomber. C’est en essayant qu’on s’en aperçoit. Et puis il y a des thèmes plus ou moins porteurs à certains moments, on ne sait pas pourquoi. Il y a parfois des trucs que je trouve très drôles et personne ne rit et des trucs que je trouve moyen et les gens sont explosés, donc il y a toujours des surprises.
Comment organisez-vous votre rodage ?
J’enregistre, parce qu’en fait, quand on est sur scène, on a une perception faussée. Des fois, on peut avoir l’impression qu’on fait un carton. Puis en fait, quand on enregistre, c’était juste un rire moyen, donc des fois, on évalue mal le rire. Et donc enregistrer ça permet vraiment de voir au moment où il y a des applaudissements et des gros rires.
Vous avez fait le tour du monde. Adaptez-vous votre spectacle quand vous allez à l’étranger ?
Franchement, je trouve que quand j’ai démarré, il y avait une différence entre Paris et la Province, la France et la francophonie. Et en fait maintenant avec internet, les gens ont le même niveau d’information. Là, je joue à Londres, je joue au Portugal, en Côte d’Ivoire et en fait, je ne change pas le spectacle ou très peu.
On vous a toujours identifié à la couleur rouge. Pourquoi ?
La première fois que je suis passée à la télévision, j’étais en rouge, donc après, j’avais une forme de superstition. Je me disais “Oh, si je ne suis pas en rouge, je ne vais pas être bien sur scène”. Et une fois, j’avais joué au noir, je ne me sentais pas bien, je me suis dit “c’est sûr, il faut que je joue en rouge”. Maintenant, sur scène, je suis en noir et blanc et ça va très bien. En fait les gens s’en foutent, ils veulent que je les fasse rire.
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