Mercredi, Marion Maréchal Le Pen, tête de liste Reconquête ! aux élections européennes a annoncé son adhésion au groupe d’extrême droite au Parlement.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) gagne un membre. Ce mercredi, Marion Maréchal Le Pen, tête de liste Reconquête ! aux élections européennes a annoncé son adhésion au groupe d’extrême droite au Parlement. Si la proche d’Eric Zemmour devra attendre le résultat des élections européennes pour être certaine de pouvoir siéger auprès d’ECR, l’eurodéputé Nicolas Bay (ancien Rassemblement national qui a rejoint le parti d’Eric Zemmour en qualité de vice-président exécutif), a communiqué en grande pompe son ralliement aux Conservateurs et réformistes européens sur les réseaux sociaux, s’affichant aux côtés du coprésident du groupe, Nicola Procaccini (Fratelli d’Italia). Marion Maréchal Le Pen s’activait en coulisses depuis plusieurs mois auprès de la Première ministre italienne Giorgia Meloni pour rallier le groupe, rapporte-t-elle au Point.
Pour le petit parti d’Eric Zemmour, c’est un pas de plus vers Strasbourg et une sacrée dose de légitimité. Pour ECR, qui a publiquement félicité et accueilli Nicolas Bay, la prise est moindre. Les regards gourmands se portent davantage du côté des Hongrois du Fidesz, orphelins de groupe depuis que Viktor Orban a pris la porte du PPE en 2021. Courtisés par ECR, les Hongrois sont aussi convoités par l’autre formation d’extrême droite au Parlement européen, le groupe Identité et démocratie, au sein duquel siège notamment le Vlaams belang. Fin janvier, Viktor Orban semblait avoir tranché en annonçant que son parti était « prêt à rejoindre les conservateurs » après les élections européennes. Si le Fidesz ressort aussi solide du scrutin qu’en 2019, ECR gagnerait douze députés. Et toucherait du doigt son ambition de devenir la troisième force au Parlement européen. Reste que la venue des élus hongrois est toujours à confirmer, Orban s’étant montré très incertain depuis 2021 sur ses liaisons au Parlement européen.
Entre le parti d’Eric Zemmour et celui de Viktor Orban, les trois eurodéputés N-VA – Geert Bourgeois, Johan Van Overtveldt et Assita Kanko –, qui siègent actuellement chez ECR, se sentiront-ils toujours aussi à leur place ? C’est très peu probable. Le malaise est d’ailleurs antérieur à l’annonce de l’arrivée de Nicolas Bay. Le 10 janvier dernier, Jan Jambon déclarait ne plus « se sentir à la maison » chez ECR, indiquant que le départ des Conservateurs britanniques avait déjà pesé dans la balance. Les prochaines élections devraient leur permettre de venir grossir les rangs du PPE.
News Related-
Alexis Saelemaekers impliqué dans un transfert important avec un ancien buteur d'Anderlecht
-
TVA, congés, chèques-repas… tout ce qui change à partir de janvier 2024
-
Gémeaux : Horoscope amour - 28 novembre
-
Les tests de Mathieu: cette serrure connectée française joue la sécurité au détriment des fonctionnalités, vaut-elle ses 379€ ?
-
La malicieux Guardiola révèle enfin son plus grand secret
-
Vous manquez de sommeil ? Voici une astuce bien-être qui pourrait révolutionner votre vie
-
La trêve Hamas-Israël prolongée, d’autres libérations attendues
-
«2030, vers la fin du CDI ?» (Tipik) : l'avenir de l'emploi en Belgique
-
Psoriasis Signaux D’alerte Éléments À Rechercher
-
Le beau geste de Cristiano Ronaldo : le Portugais fait annuler un penalty en sa faveur (vidéo)
-
Pédopornographie : 31 personnes interpellées en Europe dont 4 en Belgique
-
Anderlecht publie une surprenante vidéo après la victoire dans le derby
-
Excellente nouvelle pour le Cercle de Bruges !
-
En Chine, les restes de fondue font voler les avions