Le ministère des Armées va commander 500 bombes AASM à Safran
Plus de deux mois après avoir promis la livraison de quelque 600 bombes AASM (Armement air-sol modulaire) à l’Ukraine d’ici à la fin de l’année 2024, le ministère des Armées prépare la commande de 500 AASM conçus par Safran, selon les informations de La Tribune. Cette demande est destinée au renouvellement des stocks de l’Armée de l’air et de la Marine nationale en vue d’équiper les Rafale.
Problème : pour l’heure, ce renouvellement ne semble pas suffisant face aux livraisons promises et attendues à Kiev, en attente de ces bombes propulsées pour armer des MiG-29 Fulcrum, l’un des principaux avions encore utilisé par l’armée de l’air ukrainienne (UAF).
À LIRE AUSSI Guerre en Ukraine : la France passe à la logique de « production » Cette dernière, qui utilise d’ores et déjà des AASM pour des frappes à distance, se montrerait très satisfaite de ce système d’arme qu’elle juge très efficace, peut-on lire dans La Tribune. Ce type de bombe est insensible au brouillage et a pour mission de détruire ou neutraliser des cibles terrestres, selon la définition donnée par le ministère des Armées.
Livraison de munitions « complexes »
De son côté, l’équipementier aéronautique Safran assure qu’il est en capacité de produire cette future commande d’AASM, fabriqués à Montluçon, dans l’Allier. La stratégie adoptée par le ministère vise à livrer à Kiev des munitions dites « complexes », comme des missiles de croisière Scalp, missiles Aster ou des AASM proches de leur date de péremption.
Ce qui permet, d’une part, à l’armée française de disposer d’un niveau de stocks de munitions récent et suffisant pour ses propres missions. Mais également, d’autre part, de « faire en sorte que l’Ukraine bénéficie du plus de munitions possible », explique une source à La Tribune.
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