Les médecins à diplôme étranger sont « devenus indispensables à notre système de santé », selon la ministre. (illustration) LP / Simon Gourru
Ils sont devenus « indispensables à notre système de santé ». Le gouvernement va prolonger les autorisations de travail des médecins à diplôme étranger qui étaient menacés de perdre leur poste après avoir échoué à un concours sélectif, et permettre aux lauréats du concours de rester dans leurs services actuels, a annoncé lundi la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. Dans un communiqué, Catherine Vautrin explique ainsi vouloir, à la demande du président de la République, « sécuriser la situation des Padhue (praticiens à diplôme hors Union européenne), médecins devenus indispensables à notre système de santé ».
Ces praticiens, qui travaillent souvent depuis plusieurs années dans les établissements de santé français, étaient cette année contraints de réussir un concours sélectif, appelé « épreuves de vérification des connaissances » (EVC), pour pouvoir continuer à exercer. Un régime dérogatoire qui permettait auparavant aux établissements d’embaucher des non-lauréats sous divers statuts précaires s’est « éteint » au 31 décembre, rendant impossible leur maintien en poste.
Mais le nombre limité de places à ce concours – 2 700 postes pour plusieurs milliers de candidats, qui peuvent aussi passer ce concours depuis l’étranger – avait laissé une grande partie d’entre eux sur le carreau, certains se retrouvant même « sans papiers » car leur carte de séjour est souvent conditionnée à leur travail.
Répartition territoriale contestée
Chefs de service et syndicats hospitaliers avaient aussi dénoncé la répartition territoriale prévue pour les lauréats du concours, établie par les services de l’État, estimant qu’elle allait priver de nombreux services d’une partie de leurs bras.
Les médecins qui n’ont pas eu le concours « ne seront pas laissés sans solution : le gouvernement les autorisera à continuer de travailler durant les mois à venir », annonce Catherine Vautrin dans ce communiqué.
Emmanuel Macron avait plaidé le 16 janvier pour « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », afin de lutter contre les déserts médicaux. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace », avait-il estimé.
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