La présidence palestinienne a condamné vendredi le projet israélien d’offensive militaire sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza. Reuters/Ibraheem Abu Mustafa
La présidence palestinienne a condamné vendredi « avec véhémence » le projet israélien d’offensive militaire sur Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s’entassent plus d’un million de Palestiniens déplacés par la guerre.
Ce projet, annoncé dans la journée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, « est une menace réelle et un dangereux prélude » à l’application du projet politique israélien visant à « déplacer les Palestiniens de leur terre », ajoute le bureau du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans un communiqué. « Les Palestiniens n’abandonneront pas leur terre et n’accepteront pas d’être déplacés de force hors de leur patrie », poursuit la présidence palestinienne.
Une « violation flagrante de toutes les lignes rouges »
Elle appelle également le Conseil de sécurité de l’ONU « à assumer ses responsabilités » face à cette expansion de l’ « occupation israélienne » qui est une « violation flagrante de toutes les lignes rouges » et « menace la sécurité et la paix dans la région et le reste du monde ».
«Ã‚ Le temps est venu pour tout le monde d’assumer ses responsabilités » pour éviter « une nouvelle catastrophe qui va précipiter la région entière dans des guerres sans fin », estime-t-elle.
La présidence palestinienne souligne également qu’elle tiendra le gouvernement israélien pour « pleinement responsable des conséquences » de ce projet et que l’administration américaine porte la « responsabilité particulière d’empêcher ce qui pourrait être une désastreuse escalade ».
Un projet « alarmant »
De son côté, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a dénoncé un projet « alarmant » aux conséquences « catastrophiques aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse et un bilan civil insupportable ». « 1,4 million de Palestiniens se trouvent actuellement à Rafah, sans endroit sûr où aller, confrontés à la famine », a-t-il poursuivi.
À l’extrême sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, Rafah accueille actuellement plus d’un million des quelque 2,4 habitants de Gaza, une population déplacée par la guerre.
Après que l’armée israélienne a concentré ses opérations militaires dans le territoire palestinien sur les villes de Gaza (nord) puis Khan Younès, plus au sud, le Premier ministre israélien a demandé à Tsahal vendredi de lui soumettre un « plan combiné » d’« évacuation » des civils de Rafah et de « destruction » du Hamas dans cette localité.
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