Ligue 1 : après les critiques de Rivère sur l’arbitrage de Lyon-Nice, le syndicat des arbitres réagit

Les Niçois ont vivement critiqué les décisions de Clément Turpin face à Lyon. Icon Sport/Baptiste Fernandez

Vendredi soir, après la défaite de l’OGC Nice sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (1-0), Jean-Pierre Rivère, le président niçois, était très remonté. Agacé par les décisions de Clément Turpin, l’arbitre de la rencontre, l’homme d’affaires n’avait pas hésité à vivement le critiquer.

« À un moment, il faut qu’il se remette en question, avait déclaré Jean-Pierre Rivère au micro de Prime Video. Je ne comprends plus rien. C’est grave de ne même pas pouvoir parler à un arbitre après un match, nous sommes aussi des acteurs du jeu. Il me dit : Ne me touchez pas ! Ne me montrez pas du doigt ! J’aimerais qu’il s’explique, mais il est intouchable. À un moment, il faut qu’il redescende. Les enjeux sont importants. Quand j’ai vu qu’il officiait ce soir, je me suis dit : aïe aïe aïe. »

« Défendre les arbitres injustement attaqués »

Des déclarations qui ont fait réagir le syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE), via un communiqué de presse ce samedi. « Le SAFE ne peut que regretter les attaques ad hominem à l’encontre d’un collègue, peut-on lire. Autant il apparaît tout à fait normal qu’un président de club puisse livrer son opinion sur la performance d’un arbitre, autant il est tout simplement inadmissible qu’il s’en prenne à l’homme. »

Une solution pour apaiser les tensions : donner accès au son des arbitres. Une solution que préconise également le syndicat. « L’accès au son des arbitres permettra une pédagogie des décisions et évitera des critiques infondées qui nuisent à l’image du football, poursuit-il. Le SAFE rappelle le souhait très majoritaire des arbitres de pouvoir donner accès à leurs explications sur leurs décisions. Le SAFE attend des instances du football des messages forts pour défendre les arbitres injustement attaqués et des avancées concrètes. »