Le secrétaire d’Etat américain, en visite en Israël, s’est entretenu avec Benyamin Netanyahou. Reuters/Mark Schiefelbein
Un accord est-il encore possible ? Le chef de la diplomatie américaine y croit en tout cas. Antony Blinken a estimé mercredi à Tel-Aviv qu’il restait « de la place pour un accord » sur les otages entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Netanyahou avait pourtant semblé enterrer tout espoir de trêve un plus tôt dans la soirée, annonçant avoir demandé à ses troupes de « préparer » une offensive sur Rafah, la ville située dans le sud de Gaza.
« Il y a des choses clairement inacceptables dans la réponse du Hamas » mais « nous pensons que cela ouvre une place pour qu’un accord soit trouvé et nous y travaillerons sans relâche », a précisé Antony Blinken, en tournée au Proche-Orient pour la cinquième fois depuis le 7 octobre.
« Israël a l’obligation de faire tout ce qui est en son possible pour assurer que les civils soient protégés et obtiennent l’assistance dont ils ont besoin dans la conduite du conflit », a-t-il cependant jugé. « Toute campagne militaire entreprise par Israël doit d’abord et avant tout » protéger les civils, a-t-il insisté, relevant qu’il y avait « des moyens de faire cela ».
Des discours qui « attisent les tensions »
Dans sa discussion avec le Premier ministre et d’autres hauts responsables israéliens, Antony Blinken a aussi indiqué avoir souligné les « profondes inquiétudes » des États-Unis à propos des « actes et discours » qui « attisent les tensions », « sapent le soutien international » et minent « la sécurité d’Israël ».
Un avertissement qui semble viser le Premier ministre israélien. Benyamin Netanyahou avait déclaré un peu plus tôt que la sécurité d’Israël et « les processus de paix au Moyen-Orient » ne dépendaient que d’une chose, selon lui, « la victoire totale » de Tsahal sur le Hamas. « Les leaders du Hamas répéteront le 7 octobre encore et encore », a-t-il mis en garde. « La pression militaire a amené la libération d’une centaine d’otages (au cours d’une trêve en novembre dernier) et seule la poursuite de cette pression militaire permettra le retour des otages restant », a-t-il également estimé.
«Ã‚ La pression internationale devrait être mise sur la destruction du Hamas aussi vite que possible et non sur Israël », a également jugé Benyamin Netanyahou.
Selon Tel-Aviv, près de 130 Israéliens seraient toujours présumés détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Certains pourraient cependant avoir péri dans les bombardements menés par l’armée israélienne ou au cours des combats urbains.
La ville de Rafah, la seule qui reste pour l’instant préservée des combats urbains que se livrent terroristes du Hamas et soldats de Tsahal, concentre des dizaines de milliers de civils Palestiniens, déplacés en raison de la guerre.
« Nos soldats sont aujourd’hui àKhan Younès (la ville du centre de la bande de Gaza). Ils seront bientôt àRafah », a promis le Premier ministre israélien.
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