OL-Brest: dans un match totalement fou, les Lyonnais arrachent la victoire sur un penalty à la dernière minute
Un match mémorable, entaché par des erreurs d’arbitrages. En pleine remontée au classement de Ligue 1 depuis le mois de janvier l’Olympique lyonnais s’est offert le Stade Brestois, deuxième du championnat, dimanche, dans une victoire 4-3 totalement folle. Les Lyonnais passent devant Reims, Marseille et Rennes au classement et accrochent ainsi la 7e place, se rapprochant du top 6 européen. Les Bretons eux conservent leur place de dauphin, mais perdent trois points de leur avance sur l’AS Monaco, troisième avec 52 points (contre 53 pour Brest).
Les joueurs de l’Olympique lyonnais célébrant face au Stade brestois, le 14 avril 2024
Dès le coup d’envoi, les débats ont été très disputés entre les deux équipes, dans une partie entammée sur une tête de Steve Mounié passant juste à côté après son duel avec Anthony Lopes (13e), avant de se heurter à… la main de Jake O’Brien, venu stopper sa reprise (16e). Une action provoquant la colère des Brestois, d’autant que les Lyonnais vont ouvrir le score dans la foulée, sur un coup franc accordé gentiment aux locaux.
Un duel Doumbia-Fofana
Saïd Benrahma s’en charge et voit Corentin Tolisso le reprendre au second poteau, d’une demi-volée du gauche qui finit pleine lucarne (1-0, 16e). De tous les bons coups côté brestois en première période, le jeune Kamory Doumbia va multiplier les tentatives: d’un ciseau qui s’écrase sur la transversale et rebondit du mauvais côté de la ligne (23e) ou de deux lourdes frappes à l’entrée de la surface (7e, 28e).
A Lyon, le feu follet de la première période se nomme Malick Fofana, proche de marquer un splendide but lorsqu’il repique dans l’axe du pied gauche et avant enveloppe du droit (38e). Après une autre énorme frappe de Martin Satriano, qui oblige Lopes à se détendre de tout son long pour détourner en corner (41e), le petit Gone était en passe d’égaliser sur un contre où il file seul au but (42e).
20 minutes de folie
Au retour des vestiaires, la partie s’emballe: Tolisso vient de nouveau surprendre Marco Bizot (47e) avant qu’une combinaison entre Mounié et Del Castillo ne passe juste au-dessus (54e). Puis le buteur brestois trouve enfin le chemin des filets sur un coup franc de son numéro 10 qu’il catapulte d’une tête croisée (1-1, 60e). Déjà passeur, Romain Del Castillo va signer un coup franc direct sublime à 20 mètres de la cage de Lopes (2-1, 64e), avant de signer un doublé après une remontée de balle de Steve Mounié, qui sert Kamory Doumbia de l’autre côté de la surface et laisse le numéro dix conclure en retrait (3-1, 68e).
Une large avance que ne vont pas conserver très longtemps les dauphins du championnat de France, puisque sur un centre brossé de Rayan Cherki, Alexandre Lacazette se retrouve seul au second poteau et décoche une frappe en pivot pleine lucarne (2-3, 70e). Une fois de plus très intéressant en entrant en cours de jeu, le prodige lyonnais sera aussi celui qui permettra à Lyon d’égaliser, en servant bien Nicolas Tagliafico qui croise fort à l’entrée de la surface (3-3, 79e).
Une bagarre générale, deux rouges et un pénalty dans les ultimes secondes
Marco Bizot doit même s’employer pour garder les siens dans la partie, signant une envolée face à Benrahma (82e) puis voyant Rayan Cherki envoyer sa frappe dans les airs malgré un face-à-face net (85e). La rencontre finit dans une bagarre générale après que Nicolas Tagliafico a écopé d’un carton rouge pour avoir soulevé Pierre Lees-Melou après une chute, qui prend rouge à son tour pour avoir protesté (88e).
Lyon obtient un pénalty au bout du temps additionnel pour une sortie kamikaze de Marco Bizot les genoux en avant sur Alexandre Lacazette, qui est remplacé et évacué sur civière, touché aux cotes (90+12e). Ainsley Maitland-Niles se charge du pénalty et libère le Groupama Stadium (4-3, 90e+15), après une partie forte en émotions.