MMA. « Baki ne m’a pas battu, on lui a donné la victoire… » : Cédric Doumbè ne digère pas sa défaite

Cédric Doumbè : « Si Baki lui-même est un guerrier comme il prétend l’être, et je n’en doute pas, il fera cette revanche. Car comme il l’a dit, il a envie de battre la légende Cédric Doumbè. Il a envie de la battre et de laisser tout le monde sans voix. Là il n’a pas battu Cédric Doumbè, on lui a donné cette victoire, et je ne pense pas qu’elle soit louable. »

Le combat tant attendu de la soirée PFL Paris 2, jeudi 7 mars, à l’Accor Arena, a vu Baysangour « Baki » Chamsoudinov s’imposer par arrêt de l’arbitre dans la troisième reprise face à Cédric Doumbè, victime d’une écharde dans le pied. Cédric Doumbè ne digère pas et conteste avoir perdu. Il espère une revanche.

«Â Au troisième round, je suis en train de gagner. Si Baki lui-même est un guerrier comme il prétend l’être, et je n’en doute pas, il fera cette revanche. Car comme il l’a dit, il a envie de battre la légende Cédric Doumbè. Il a envie de la battre et de laisser tout le monde sans voix. Là il n’a pas battu Cédric Doumbè, on lui a donné cette victoire, et je ne pense pas qu’elle soit louable. » Cédric Doumbè, « fort en gueule » et comédien-né, fait-il preuve de mauvaise foi ?

Cédric Doumbè parle « d’erreur d’arbitrage »

Invité de l’émission Clique sur Canal Plus, lundi soir, quatre jours après son fameux combat face à Baki, le Franco-camerounais de 31 ans, n’a toujours pas digéré d’avoir été déclaré perdant. « Ça fait mal, ce mot, défaite. Moi je ne le qualifierais pas comme une défaite, plutôt comme une erreur d’arbitrage », estime-t-il.

«Ã‚ On a vu les images. Au premier round je suis surpris par l’adversaire, je tâte un peu, je comprends sa stratégie. […] Deuxième round, une fois que j’ai compris, je m’adapte. Je n’ai jamais de game-plan à l’avance, je combats à l’instinct, donc je recalibre et je gagne le deuxième round. Je remets les pendules à l’heure. Troisième round je mets en place ce que je voulais faire à savoir le mettre KO, je mets la marche avant, jusqu’à ce que je tombe sur une épine… (rires). »

Baki, surpris, chavire de bonheur après le combat.

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Au cours de l’émission présentée par Mouloud Achour, le combattant se fait chambrer. On lui diffuse de nombreuses moqueries dont il a été l’objet sur les réseaux sociaux aussitôt après le combat interrompu de manière surprenante. Il se marre, reconnaît que « ça fait partie du jeu ». Mais il persiste à dire qu’il a été victime d’une « injustice : il faut savoir que la règle est très simple, martèle-t-il. Aucun objet gênant la surface de combat ne doit être présent dans la surface de combat. Si c’est le cas, l’arbitre doit veiller à ce que l’objet soit retiré. Temps mort, on l’enlève, on repart. C’est exactement ce que je voulais », répète-t-il. J’aurais pu l’enlever moi-même, l’écharde. Mais j’étais vraiment dans l’incompréhension. Je ne sais pas ce qui me pique, s’il y en a plusieurs, si ça va continuer de s’enfoncer… Je me dis bon, je suis les règles, je parle à l’arbitre, au lieu de m’accroupir moi-même. »

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Cédric Doumbè a salué le comportement de « Baki » pendant le combat. Et notamment le fait qu’il lui aurait laisser le temps de retirer l’écharde. Mais selon le perdant de ce PFL Paris, son rival n’aurait jamais dû accepter de remporter une telle victoire. Lui, selon ses dires, ne l’aurait jamais fait. « Jamais de la vie. […] Si j’avais été à sa place, et c’est le point où je ne suis pas d’accord avec lui, je n’aurais pas accepté ce dénouement-là. » Maintenant, Doumbè espère une revanche.

Baki : « un combattant ne montre pas la douleur »

Baki, invité, lui, sur le plateau de Quotidien sur TMC, a expliqué qu’il n’y voyait pas d’inconvénient à condition de l’organisation mette le paquet. Son clan réclame un million d’euros. « Je n’ai pas de raison d’accepter sinon… », a-t-il dans l’émission de Yann Barthès.

«Â Moi personnellement (dans la situation de Doumbè), ni le public ni personne n’aurait su que j’avais ça au pied. C’est la base même des combattants, on ne montre pas la douleur », a-t-il également déclaré.

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«Â S’il y a re-match, il faudrait que le PFL sorte un gros, gros chèque, a-t-il affirmé. S’il y a match, il va falloir de la moula (de l’argent), les coudes et peut-être un cinq rounds. Est-ce que le PFL va sortir le chèque ? Je pense que oui. »

Le patron du PFL, Dan Hardy, a déclaré qu’un tel « rematch » était en tout cas envisagé. On en salive d’avance…