Luis Enrique n’a pas donné d’indication sur l’équipe qu’il va aligner dimanche soir face à revel. PHOTO LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS
En 2024, Luis Enrique n’a pas pris de bonnes résolutions avec les journalistes. Habitué à contourner les questions et ne pas donner de réponse claire, le technicien parisien a entretenu le mystère sur une éventuelle titularisation de Kylian Mbappé et également sur un turnover, alors que 21 joueurs feront le voyage. Sur le mercato, il est resté également flou mais continue de répéter qu’il est ouvert à une arrivée avant le 31 janvier.
Ce match à face à Revel qui évolue en sixième division est-il l’occasion de reposer Kylian Mbappé ?
LUIS ENRIQUE. N’importe quelle situation a différentes versions, le Yin et le Yang. Dans ce mois de janvier, on va jouer quatre matchs et cela pourrait être l’opportunité qu’il se repose mais aussi qu’il garde le rythme et joue. Tout dépend de quel point de vue on se place. Mais oui, c’est une possibilité.
Pour un premier match de Coupe de France, allez-vous procéder à un turnover et faire jouer les titis qui étaient avec vous à l’entraînement cette semaine ?
Sans un premier match tu ne peux pas jouer le deuxième et la compétition commence demain. La Coupe de France est l’un de nos objectifs, comme tous les trophées. On doit gagner le match demain, on doit prendre cette compétition comme n’importe laquelle, en sachant l’importance de ce trophée. Oui cette semaine nous sommes entraînés avec des joueurs jeunes et nous regardons ce qu’il se passe à l’académie. Je suis ouvert à tout mais c’est un match sérieux.
Nordi Mukiele n’a plus joué depuis le 28 novembre, pour quelles raisons ?
C’est normal quand vous êtes dans un grand club qu’il y ait des joueurs qui ne jouent pas. Je ne suis pas préoccupé. J’ai un effectif exceptionnel, c’est ce qu’on a demandé. Il y a deux joueurs par poste, de très haut niveau. Parfois, certains ne vont pas jouer. Ils ont l’obligation de s’entraîner au maximum. Je suis peut-être l’un des entraîneurs qui fait le plus de rotation en Europe. Je comprends que les joueurs ne soient pas contents mais ça m’est égal. Dès que j’en utilise un, il doit être prêt. Il est à disposition à 100%. Cela arrive tout le temps que des joueurs ne jouent pas.
Avez-vous peur que ce match face à Revel, un club amateur, puisse entraîner des blessures ? Et comment les prévenir ?
Être pro dans n’importe quel sport signifie que les blessures font partie du sport de haut niveau. On ne peut pas prévenir cela. La santé c’est faire du running dans le parc. Un pro de haut niveau, ce n’est pas ça. Celui qui n’accepte pas les blessures ne sait pas de quoi il parle, ça fait partie du sport de haut niveau. La seule chose à faire, c’est d’être dans sa meilleure forme physique et mentale. Cela n’a rien à voir avec le fait que ça soit une équipe de niveau inférieur. Pour moi, le match demain est très important. On doit le gagner et jouer dans les meilleures conditions possibles.
« Si on ne prépare pas le match de façon adéquate, ça peut mal tourner »
Est-il possible d’envisager une rotation au poste de gardien contre Revel ?
J’envisage toutes les options. Faire de la rotation, faire confiance au titulaire. Nous sommes le PSG, ce n’est pas 12 ou 13 joueurs, il y a 25 joueurs dans l’effectif. Tout le monde doit pouvoir aider.
Connaissez-vous un peu cette équipe de Revel ?
Ils ne sont pas professionnels, ils sont dans une catégorie de niveau amateur. Ils sont premiers dans leur championnat. On a vu deux matchs de Revel mais pas dans le stade de demain, il y a une différence. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de danger. Si on ne prépare pas le match de façon adéquate, ça peut mal tourner. C’est comme ça qu’on doit voir les choses, c’est ce que j’ai dit à l’équipe. Il faudra de l’envie.
Dans quels secteurs êtes-vous satisfaits de votre équipe et dans quel secteur peut-il progresser ?
Je crois que chaque expérience a différentes interprétations. J’avais peu vu le PSG l’an passé ou ces dernières saisons, peut-être que vous avez plus la capacité de voir les différences. J’aime bien ce que je vois de mon équipe même s’il y a une marge de progression très grande. J’aime le contrôle que nous avons, le nombre d’occasions de buts que nous nous créons. Nous sommes plus difficiles à battre quand nous pressons. Il y a de nombreux aspects mais je ne peux pas comparer avec le PSG des dernières années.
Le mois de janvier c’est la Coupe de France mais aussi le mercato. Attendez-vous encore des joueurs et qu’en est-il de Moscardo ?
Le mercato se termine le 31 janvier, nous sommes le 6. Le club et nous en tant que staff sommes toujours prêts à ramener des talents pour améliorer notre équipe. J’ai un effectif de très haut niveau, avec deux joueurs par poste. Je dis aux toujours de ne pas se relâcher, ceux qui ont le moins joué ont des chances d’inverser la situation. Mon objectif, c’est d’améliorer chaque joueur même si c’est pratiquement impossible. Je dois tous les motiver.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux