Soupçonné d’avoir violé une jeune femme en 2022 dans une discothèque de Barcelone, Dani Alves est incarcéré depuis plusieurs mois à la prison Brians 2. Risquant jusqu’à 12 ans de prison, le latéral droit a souvent demandé une liberté provisoire, demande toujours refusée par la justice. Il est désormais dans l’attente de la décision de justice le concernant.
>> revivez le procès de Dani Alves
Si Marca explique que la raison principale de ce refus est le risque que le Brésilien fuit vers son pays d’origine, et qu’il n’y a pas d’accord d’extradition entre les deux pays, l’émission “Tarde AR” révèle que l’ancien Catalan comptait bel et bien fuir vers son pays d’origine. La journaliste Silvia Sàlamo admet avoir eu cette information de la part d’un ancien compagnon de cellule de Dani Alves: ce dernier assure que l’ancien joueur lui parlait souvent de son intention de partir au Brésil dès sa libération sous caution.
Dani Alves lors de son procès à Barcelone, le 5 février 2024.
Pourquoi la justice refuse la mise en liberté provisoire de Dani Alves
La journaliste précise que d’autres révélations sur le cas Dani Alves seront faites ce samedi, durant l’émission “Fiesta” de Telecinco: “C’est un témoignage révélateur, ce n’est pas la première fois que j’ai pu parler à quelqu’un de l’intérieur de la prison. Nous donnerons des détails sur les personnes qui ont participé à la conversation et sur le lieu où elle s’est déroulée.” Cet ancien compagnon de cellule du Brésilien aurait parlé de ce fameux projet aux responsables de la prison.
Dans des propos repris par Marca, le procureur détaille les raisons du refus d’accorder une mise en liberté provisoire à Dani Alves: “La fortune footballistique d’Alves est très élevée, c’est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Il dispose encore d’une capacité économique ou d’amis qui en disposent. Nous insistons sur le fait que le Brésil n’a pas d’accord d’extradition. Maintenant qu’il est si proche d’une éventuelle condamnation, le risque de fuite est beaucoup plus grand pour nous.”
Le procès de l’international brésilien a déjà eu lieu au début du mois de février. Au moment de la fin du procès le 7 février, la presse espagnole estimait que le jugement devrait être rendu dans une trentaine de jours.
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