L’orque Moana est mort on octobre dernier. L’autopsie finale a permis de déterminer que sa mort était due à “une septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature”.
Des orques sautent hors de l’eau lors d’une représentation au parc Marineland d’Antibes, le 17 mars 2016. (Photo d’illustration)
Le décès de l’orque Moana en octobre est dû à une “septicémie”, a annoncé ce mercredi 7 février le parc zoologique de Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes) confronté à des questions sur la santé de ses trois autres orques avant leur possible départ.
Moana, un mâle de 12 ans, était décédé en octobre. Quelques semaines auparavant, la justice française avait exigé une expertise sur son état de santé et sur celui d’une des trois autres orques en captivité.
“Une septicémie bactérienne aiguë”
L’autopsie finale, après analyses et “tests approfondis dans des laboratoires spécialisés du monde entier”, a permis de déterminer que “la perte soudaine et inattendue de l’animal est due à une septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature”, a affirmé Marineland dans un communiqué.
Troisième orque au monde née par insémination artificielle – et première en Europe -, Moana avait toujours vécu au Marineland. Sa mère Wikie (22 ans) y vit encore, avec Inouk (23 ans) et Keijo (neuf ans), tous trois nés à Antibes.
Le sort de ces orques inquiète l’association de protection des animaux One Voice, sachant qu’une loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira à partir de décembre 2026 les spectacles d’orques et de dauphins en France.
Un transfert des orques au Canada?
Vont-elles partir vers un zoo japonais? La question est en suspens puisque le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) a ordonné en janvier au Marineland de garder ses orques au moins quatre mois, jusqu’à la remise du rapport d’expertise définitif sur leur santé.
Ce mercredi 7 février, One Voice a proposé, avec l’organisation américaine Whale Sanctuary Project, de “collaborer” avec le Marineland et le gouvernement français afin d’envisager un transfert des orques vers un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada.
L’association milite de longue date pour qu’elles soient accueillies dans un sanctuaire marin et non envoyées continuer les spectacles dans un pays moins protecteur. Mais le zoo fait valoir que la France n’a pas créé de tel sanctuaire.
Ouvert en 1970, le parc Marineland d’Antibes indique accueillir en moyenne 750.000 visiteurs par an.
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