Toyota interdit de produire l’un de ses modèles

Suite à la révélation de crash-tests falsifiés, Daihatsu a perdu le droit de produire trois modèles de son catalogue. L’un d’entre eux était vendu sous le nom de sa société mère : Toyota.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Daihatsu, et il impacte directement Toyota et Mazda. Quelques semaines après les révélations de crash-tests falsifiés, le Ministère japonais des Transports a annoncé « le retrait des certifications de trois modèles utilitaires produits par Daihatsu », rapporte Reuters.

Et si l’un des véhicules porte l’emblème de la marque en question, les deux autres sont assemblés pour le compte de Toyota et Mazda. Reuters précise tout de même que ces modèles sont des fourgonnettes ne dépassant pas les 7.000 à 8.000 unités vendues par an, au total. Le préjudice devrait davantage impacter l’image de Toyota, que ses finances.

Une production interrompue jusqu’au 31 janvier

Depuis fin décembre, Daihatsu n’exporte et ne produit plus aucun véhicule. La filiale de Toyota l’ensemble de ses usines japonaises au repos, et cela, jusqu’au 31 janvier minimum.

Une décision prise à la suite d’un scandale de crash-tests falsifiés, révélé au Japon en 2023. Si après les premiers soupçons, seuls quelques modèles semblaient concernés, une commission indépendante a relevé plus de 170 irrégularités. Ces dernières concernent un total de 64 exemplaires dont certains vendus sous les marques Toyota, Mazda et Subaru. Et les plus anciennes remontent à l’année 1989.