Une trentaine d’écoles fermées après une alerte à la bombe : ce que l’on sait

Une trentaine d’écoles fermées après une alerte à la bombe : ce que l’on sait

Une trentaine d’établissements scolaires, situés en Région bruxelloise et dans le Brabant-Wallon, ont maintenu leur porte close ce lundi matin. En cause, une alerte à la bombe survenue dimanche soir, a indiqué le pouvoir organisateur Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE). « Dimanche, en soirée, plusieurs écoles (voir par ailleurs, NDLR) ont reçu un mail les informant qu’une bombe était placée dans leur établissement », nous informe Cécile Marquette, directrice générale adjointe en charge de la communication du réseau officiel. « Ces écoles ont, dans un premier temps, informé les forces de l’ordre et ensuite le pouvoir organisateur. Sur base des informations à notre disposition, nous avons décidé de respecter strictement le principe de précaution. »

Au total, ce sont près de 10.000 élèves de l’enseignement fondamental et secondaire qui sont concernés par ces fermetures. « Chaque école, selon le mode de communication utilisée et sa population scolaire, a informé les familles d’élèves dimanche soir », assure Cécile Marquette. « Pour s’assurer que l’information soit bien relayée dans la presse, nous avons informé l’agence de presse Belga très tôt ce matin, avec la liste des écoles concernées par les fermetures. »

Pour les parents qui n’auraient pas reçu l’information, la direction ou des membres des équipes éducatives étaient présents ce matin devant chaque établissement visé. « Les chefs d’établissements ont l’habitude de gérer des établissements complexes. On leur fait confiance pour trouver des solutions afin de ne pas laisser un enfant seul. Ce qui remonte du terrain à ce stade, c’est que tout s’est bien passé. »

Premières interventions dans la nuit

Selon nos informations, les forces de l’ordre ont débuté les vérifications sur les lieux dans la nuit de dimanche à lundi. La police continue ce lundi le tour de l’ensemble des établissements visés. « Ils nous demandent tout de même de maintenir les écoles fermées à ce stade », indique Cécile Marquette. « La priorité est de garantir la sécurité et de permettre aux forces de l’ordre de faire leur travail. » Une évaluation sera réalisée en cours de journée. Pour l’heure, il n’est pas prévu que les écoles réouvrent avant ce mardi.

Ces dernières semaines, les alertes à la bombe se sont multipliées en Fédération Wallonie-Bruxelles. Notamment à Dinant et à Charleroi dans les écoles de l’enseignement libre confessionnel. Pour le pouvoir organisateur WBE, il s’agit d’une première. « On mesure la difficulté que ces fermetures entraînent dans les familles, pour les élèves. Il ne faut pas céder à la panique », rassure toutefois Cécile Marquette. « De nombreux établissements ont été concernés par des alertes similaires ces dernières semaines. »