En raison d’une « odeur de chaud » dans la cabine, un Boeing de la compagnie Air France a atterri en urgence à l’aéroport de Bakou, où les quelque 300 passagers se sont retrouvés bloqués pendant plus de 24 heures
Mercredi, un vol de la compagnie Air France a été détourné à cause d’un odeur suspecte en cabine et a dû atterrir en urgence à l’aéroport de Bakou. (Illustration)
galère – En raison d’une « odeur de chaud » dans la cabine, un Boeing de la compagnie Air France a atterri en urgence à l’aéroport de Bakou, où les quelque 300 passagers se sont retrouvés bloqués pendant plus de 24 heures
Le voyage a viré au cauchemar. Les quelque 300 passagers d’un vol Air France qui devait rallier Osaka (Japon) à Paris sont restés bloqués pendant plus de 24 heures à l’aéroport de Bakou (Azerbaïdjan). L’avion, un Boeing 777-200ER, a décollé mercredi d’Osaka mais a été détourné de son trajet initial à cause d’une « odeur de chaud » dans la cabine, rapporte BFMTV.
«Ã‚ Cette décision a été prise conformément aux procédures du constructeur, aux consignes de la compagnie et en application du principe de précaution », a affirmé la compagnie. L’appareil a donc atterri en urgence àl’aéroport de Bakou où, faute de visa pour débarquer, les passagers se sont retrouvés bloqués en zone de transit. Ils ont dormi sur place, certains àmême le sol comme le montre une photo publiée sur les réseaux sociaux.
Des passagers « épuisés, angoissés »
Air France a affrété un nouvel appareil qui est arrivé à Bakou jeudi matin. Mais il n’a pu repartir que dans la soirée, vers 22 heures, afin de respecter les temps de repos de l’équipage. Les passagers sont finalement arrivés en France dans la nuit de jeudi à vendredi, indiquent nos confrères dans un nouvel article publié ce vendredi.
Si la compagnie assure qu’ils « ont été accompagnés et ont bénéficié de repas » durant ces longues heures d’attente, des témoignages mettent en doute cette version. Certains voyageurs ont évoqué une situation inacceptable et ont mandaté un cabinet d’avocats. « Les passagers débarqués (n’ont pu) ni boire, ni manger, ni prendre une chambre d’hôtel. Le personnel de l’avion ne viendra jamais à leur contact alors que deux équipages étaient présents », indique un avocat dans un communiqué.
Toujours selon le cabinet d’avocats, les passagers, « épuisés, angoissés, isolés et pour certains dans des conditions dramatiques compte tenu de leur âge avancé », ont attendu pendant « plus de 20 heures » des informations de la part de la compagnie. Air France a adressé ses excuses aux clients impactés et annoncé qu’ils bénéficieraient d’un « geste commercial ».
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