Pour bénéficier du test, il faut être une femme de 16 à 65 ans.
Il est désormais possible de se faire dépister en pharmacie lorsque l’on cherche à savoir si l’on souffre d’une infection urinaire. Toutefois, cette possibilité ne concerne que les femmes de 16 à 65 ans.
Du nouveau en pharmacie. Désormais, les officines ont la possibilité de proposer et de réaliser des tests d’infection urinaire. L’autorisation leur a été octroyée par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 publiée au Journal officiel le 27 décembre 2023. Pour en bénéficier, il faut être une femme de 16 à 65 ans, indique le site service-public.fr, le 22 janvier 2024. En revanche, il ne sera pas possible d’en demander et d’en faire un si la personne est enceinte ou si elle présente un risque de grossesse. Par ailleurs, il y a une contre-indication si une femme a déjà eu une infection urinaire dans les quinze derniers jours.
Par ailleurs, il ne sera pas possible d’effectuer un test en pharmacie si la patiente a déjà eu trois épisodes d’infections urinaire au cours de l’année qui précède la nouvelle demande. En revanche, au rayon des bonnes nouvelles, il n’est pas nécessaire de passer par son médecin généraliste pour obtenir un test. Tout se fait directement en pharmacie. L’opération coûte 6 euros mais est pris en charge à 70 % par l’Assurance maladie. Le reste à charge est couvert par la complémentaire santé de la patiente.
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Test positif ou négatif
Concrètement, le test consiste en un dépistage urinaire. Pour ce faire, le pharmacien vérifie en amont les symptômes que présente la patiente. Cette dernière se voit alors remettre un flacon. Elle doit se rendre dans les toilettes de l’officine pour réaliser ledit test. Le pharmacien va ensuite utiliser une bandelette urinaire pour chercher une potentielle trace d’infection. Si le test s’avère positif, le praticien doit alors recommander à la patiente de se rendre chez son médecin afin qu’il lui prescrive un médicament. Toutefois, ce dernier a pu, en amont, remettre une ordonnance conditionnelle afin que, si le test est positif, la patiente puisse immédiatement obtenir le bon traitement antibiotique. En revanche, si le test s’avère négatif, le pharmacien n’a plus qu’à exclure la piste d’une infection urinaire. La patiente devra alors se rendre chez un médecin pour déterminer le problème.
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