Le président béninois Patrice Talon, à Paris, le 9 novembre 2021.
Au Bénin, ce 8 février 2024, le président du pays a réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat à l’expiration du second, en 2026. Durant la même conférence de presse, Patrice Talon est revenu sur les multiples crises qui secouent actuellement l’Afrique de l’Ouest.
Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
Conférence de presse du chef de l’État du Bénin jeudi 8 février au palais de la Marina, à Cotonou. Devant les journalistes, il a confirmé son départ du pouvoir en 2026, l’année où s’achève son deuxième et dernier mandat. Autres sujets évoqués, la crise politique au Sénégal et surtout la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »
Parlant du Sénégal, le président béninois déclare « qu’on ne peut que regretter ce que l’on observe ». Concernant la sortie du Niger, du Burkina et du Mali de la Cédéao, décidée fin janvier, Patrice Talon déplore : « J’ai parlé à un des trois présidents. Je lui ai dit : les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser. Nous, nous sommes de passage, les peuples sont éternels. Ce n’est parce que les chefs d’État ne s’entendent pas sur l’attitude à avoir par rapport à un problème qu’il faut casser l’idéal. La volonté des peuples est de s’intégrer. »
Après ses regrets, et dans une espèce d’auto-critique, Patrice Talon estime qu’il y a peut-être des réflexions à mener et à partager avec ses pairs sur certains aspects des missions de la Cédéao.
« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »
En politique intérieure, malgré sa promesse de ne pas s’accrocher au pouvoir, son opposition lui fait le procès de la tentation d’un troisième mandat en 2026. La presse lui repose la question. Presque agacé, il accuse la classe politique de s’agiter sur un sujet qui n’existe pas. « Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président de la République, insiste Patrice Talon. Personne au Bénin ne pourra le faire, à commencer par moi-même. Tant que cette phrase demeure dans la Constitution, il n’y a aucune raison qu’on me soupçonne de vouloir faire comme tout le monde, comme ça se passe ailleurs ».
Les réseaux sociaux commentent amplement la conférence de presse, on attend les premières réactions officielles de ses opposants.
À lire aussiÉlections générales de 2026 au Bénin: la Cour constitutionnelle veut un autre calendrier électoral
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