Les Bleues dominent la Corée du Sud et joueront les quarts de finale

Oriane Ondono et les Bleues ont réalisé une prestation sérieuse. (A. Réau/L’Équipe)

Les Bleues ont aisément battu la Corée du Sud (32-22) lors de la 2e journée du tour principal du Mondial. Elles sont qualifiées pour les quarts de finale après la défaite de la Slovénie contre la Norvège (34-24).

Reçues cinq sur cinq. Les Bleues ont engrangé une nouvelle nette victoire au Mondial, ce vendredi contre la Corée du Sud à Trondheim (32-22). Ce cinquième succès en autant de matches était quasiment synonyme de qualification pour les quarts de finale, avant le dernier match de groupes contre la Norvège, dimanche. Le billet a été validé dans la soirée de vendredi quand la Slovénie a été corrigée par les Norvégiennes (34-21).

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L’autre bonne nouvelle du jour est le retour au jeu de Laura Flippes. L’arrière droite, remise de ses douleurs tendineuses à la cuisse gauche, a réintégré le groupe de 18 à la place d’Océane Sercien-Ugolin, qui demeure cependant auprès de ses coéquipières.

Pour le reste, les Bleues oublieront vite cette rencontre médiocre, hachée de pertes de balle et d’hésitations arbitrales, mais facilement maîtrisée face aux championnes d’Asie. Déjà éliminée avant le coup d’envoi, la Corée du Sud est aujourd’hui très loin de sa splendeur des années 1980 à 2000 (championne olympique 1988 et 1992, championne du monde 1995) et a entamé une révolution culturelle sous l’égide de sélectionneurs étrangers, le Danois Kim Rasmussen en 2022 et aujourd’hui le Suédois Henrik Signell. En préparation, les Bleues l’avaient déjà écrasée à Caen, il y a dix jours (36-19).

Afin de mobiliser tout son groupe, le sélectionneur Olivier Krumbholz avait inscrit sur la feuille de match la pivot Oriane Ondodo et la troisième gardienne Camille Depuiset, restées en tribune depuis le début de la compétition, pendant que Pauletta Foppa et Hatadou Sako étaient laissées au repos.

Laura Glauser solide devant la cage

Les Françaises ont complètement raté leur début de match (0-3, 5e), mais après avoir marqué leur premier but à la 5e minute, elles ont déroulé dans le sillage d’Estelle Nze Minko, très énergique (6-3, 10e). Laura Glauser a signé une excellente première période devant la cage (7 arrêts à 37 %), alors que ses vis-à-vis affichaient à un zéro pointé. L’écart s’est creusé doucement, avant la pause (17-12, 30e) et après.

Olivier Krumbholz a très largement fait tourner son effectif et ses joueuses ont eu pas mal de déchet. Sarah Bouktit a écopé d’un carton rouge pour une main au visage de la star sud-coréenne Ryu Eun-hee (40e), laissant Ondono finir la partie seule au poste de pivot.

Mais la Nantaise s’est montrée à la hauteur (4 buts) et Bleues ont continué à s’envoler au score. Orlane Kanor, appelée à tenir un rôle clé dans la suite de la compétition, a particulièrement flambé : 7/7 au shoot ! Dimanche, les Bleues se frotteront cependant à une tout autre adversité face aux tenantes du titre norvégiennes, chez elles.

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