Des visiteurs dans les petites rues de l’île de Bréhat.
Dans les Côtes-d’Armor, au large de Paimpol sur la côte nord de la Bretagne, la très belle île de Bréhat est connue pour déployer une multitude de fleurs colorées. Un atout touristique certain, dont l’origine réside dans l’histoire de l’île et de ses habitants. Le joli bourg mêle petites maisons et demeures cossues.
On surnomme parfois Bréhat « l’île aux fleurs ». De l’aloès, qui borde habituellement la Méditerranée, des palmiers tropicaux, des eucalyptus, du jasmin, des figuiers, des agaves originaires d’Amérique centrale, des camélias et des hortensias venus de Chine… Au printemps, la partie sud de l’île de Bréhat, située dans les Côtes-d’Armor, est en effet une explosion de couleurs.
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Des plantes venues du bout du monde
Pourquoi ? L’explication réside dans l’histoire de l’île. Si les habitants de Bréhat ont été pêcheurs, ils ont surtout fourni un lot important de marins au long cours. Des marins de commerce, comme ces capitaines cap-horniers qui partaient en mer pendant des mois, mais aussi des militaires. Nombre de Bréhatins devinrent ainsi amiraux ou capitaines de vaisseaux. De leurs expéditions au bout du monde, ces hommes rapportèrent des plantes qui s’acclimatèrent sur l’île. Il faut dire que, dans sa partie sud, les vents sont doux et les frimas peu fréquents. Pendant ce temps, les femmes restées sur l’île cultivaient un lopin de terre et élevaient quelques animaux.
Victime de son succès
Très tôt, Bréhat a bénéficié d’une belle image, qui a attiré quantité de personnalités. Écrivains et peintres y mirent les pieds dès la fin du XIXe siècle. L’hôtel Belle Vue sera construit en 1904 pour accueillir ces premiers touristes. Pour n’en citer que quelques-uns : Prosper Mérimée, Pierre Loti, les frères Goncourt, Colette, Marc Chagall…
Les voitures n’étant pas autorisées, l’île est un havre de paix où il est particulièrement agréable de flâner dans les rues, en admirant les belles demeures qui les bordent. Bréhat, un peu victime de son succès ces dernières années et désireuse de préserver sa qualité de vie, a désormais instauré des quotas pour limiter le nombre de visiteurs en haute saison. Une décision pionnière pour lutter contre le surtourisme, qui a suscité pas mal de réactions en Bretagne et au-delà…
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