Alerte rouge sur les allergies aux pollens dans les trois quarts de la France

Selon le RNSA, les pollens de cyprès et de frênes sont importants dans le Sud-Ouest au sud-est. Dans le reste du pays, ce sont les pollens de noisetier et d’aulne qui dominent. Le Parisien/Julien Barbare

Même si cela n’est pas forcément exceptionnel, cette année, la période des allergies aux pollens démarre un peu plus tôt que l’année dernière en raison des températures clémentes enregistrées en février en France.

Plus des trois quarts de la France sont en alerte rouge aux pollens selon le dernier bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

Seul le Finistère est classé en vert, 12 départements sont en jaune pour risque « moyen » (Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, Vendée, Manche, Calvados, Somme, Pas-de-Calais, Nord, Aisne). Tous les autres départements de l’Hexagone sont en rouge, pour risque « élevé », selon la carte Réseau national de surveillance aérobiologique qui dispose de 80 capteurs de pollens répartis sur le territoire. Le RNSA s’appuie aussi sur des botanistes et sur les remontées des médecins allergologues.

Selon le RNSA, les pollens de cyprès et de frênes sont importants dans le Sud-Ouest au sud-est. Dans le reste du pays, ce sont les pollens de noisetier et d’aulne qui dominent. « Les mimosas, en fleur dans le Sud, peuvent également provoquer des allergies de proximité », ajoute le RNSA.

S’il est conseillé pour les personnes allergiques de prendre des précautions simples comme fermer les vitres des voitures, de se rincer les cheveux avant d’aller au lit ou encore de faire sécher son linge à l’intérieur, le RNSA estime que les averses de pluie annoncées ce dimanche pourront leur apporter un peu de répit en plaquant « les pollens au sol ».