L’acteur déplore la disparition de la fraternité et appelle à se méfier des “gens qui sont en train de cracher leur haine et de mettre au goût du jour une France du passé”.
Omar Sy lors d’une avant-première à Hollywood (États-Unis), le 13 février 2020.
“J’ai envie de remettre un mot à la mode: le groupe.” En pleine promotion du livre Viens on se parle écrit avec la journaliste Elsa Vigoureux, Omar Sy a dénoncé jeudi 25 avril sur le plateau de Quotidien la montée des idées d’extrême droite et de l’individualisme.
L’acteur, qui déplore la disparition des notions “de justice, d’égalité, de fraternité”, appelle à se méfier des “gens qui sont en train de cracher leur haine et de mettre au goût du jour une France du passé avec des idées bien arrêtées”.
“Il faut se rappeler que les gens qui ont porté ces idées-là dans le passé ont conduit la France dans des endroits très, très sombres. Je dis juste attention parce que ça nous concerne tous”, insiste le comédien.
Il appelle à la responsabilité de tous: “C’est à nous de décider ce qu’on veut. Comment on a envie d’interagir. Comment on a envie d’être ensemble. Comment on a envie de faire le groupe. Parce qu’aujourd’hui, on est chacun en train de parler de soi.”
Cet individualisme est en train de contaminer le monde politique, assure Omar Sy. “Sur l’espace public, on ne parle pas de soi, de l’individuel. On parle du groupe. Mais aujourd’hui, le problème, c’est que tout le monde parle de soi et on oublie le groupe.”
“Ce qui fait qu’on a des individus qui prétendent être chef mais sont justes des individus souvent mégalomanes”, poursuit la star de Lupin en ciblant la classe politique. “Mais un chef, c’est celui qui s’occupe du groupe.”
“Faut refaire des récrés”
Ces individus “mégalomanes”, dénonce Omar Sy, parlent uniquement “de ceux qui les blessent, de ce qui les dérangent, de ce qui leur fait peur”. “Ils s’expriment au nom du groupe juste avec leurs propres névroses. Il est là le problème pour moi.”
“Je pense qu’il faut se réveiller sur une chose les amis: on a un groupe à créer et pas plein de petits groupes”, ajoute-t-il avant de conclure sous les applaudissements du public de Quotidien:
“Faut refaire des récrés, les copains. Venez, on se tient la main. On fait des rondes. Ça paraît débile ce que je suis en train de te dire mais je le pense vraiment.”
Omar Sy a publié mercredi 24 avril Viens, on se parle, fruit d’entretiens avec la journaliste Elsa Vigoureux. L’acteur s’y confie notamment sur son rapport à dieu, à la religion et à la prière mais aussi sur la montée des extrêmes et sur le cinéma.
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