Le Main Ground Combat System (MGCS) ou Système Principal de Combat Terrestre, en français, doit remplacer les chars Leclerc français et Léopard allemand à l’horizon 2040
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu et son homologue allemand Boris Pistorius ont approuvé la répartition de huit axes à développer en phase 1A pour construire un pré prototype d’un «char du futur» commun. Voici à quoi devrait s’apparenter le MGCS (Main Ground Combat System) ou Système Principal de Combat Terrestre en français.
A l’assaut du futur. Ce vendredi 26 avril, Sébastien Lecornu, ministre des Armées français, et son homologue allemand Boris Pistorius ont enfin approuvé la répartition de huit piliers à développer en phase 1A pour construire un pré-prototype de leur «char du futur» : plateformes, tourelle et canon, feux innovants (missiles, armes à effet dirigé), communications et «cloud» de combat, simulation, protection et infrastructure.
Mentionné dans la loi de programmation militaire 2023 pour les années 2024 à 2030, ce Main Ground Combat System (MGCS), ou Système Principal de Combat Terrestre en français, doit remplacer les chars Leclerc français et Léopard allemand à l’horizon 2040.
Intelligence artificielle, drones, armes laser…
Mais plus qu’un simple engin blindé lourd classique amélioré, le MGCS a été pensé comme un système multiplateforme qui intègre les dernières avancées technologiques, notamment un véhicule d’appui nativement robotisé qui sera doté d’armes laser et de drones, et qui utilisera aussi l’intelligence artificielle pour assister les équipages dans leur prise de décision.
À lire aussi Economie de guerre : en coulisses, le fabricant du canon Caesar a mis les bouchées doubles
Il a fallu «beaucoup de temps et d’efforts mais la signature de cet accord aujourd’hui est vraiment un jalon», s’est félicité Boris Pistorius. Financé et développé à parts égales par Paris et Berlin et mené sous direction allemande, ce programme était à l’origine conduit par KNDS, une entité créée pour l’occasion entre le français Nexter et l’allemand KMW. L’irruption en 2019 de l’allemand Rheinmetall avait déstabilisé l’édifice. Pour dépasser le blocage, «il a fallu repartir des besoins opérationnels des deux armées de Terre» et non des capacités industrielles de chacun, a expliqué Sébastien Lecornu lors de la signature du protocole.
⋙ Découvrez en images à quoi ressemblera le «char du futur» franco-allemand
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux