Les risques d’allergie aux pollens reviennent particulièrement tôt cette année, puisque les cyprès sont en pleine floraison depuis fin janvier. Douze départements du sud-est et de l’est du pays sont classés en risque élevé.
Avec la douceur, les pollens de retour. Douze départements sont placés en risque élevé d’allergie aux pollens par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), en ce début de mois de février.
Les départements en alerte rouge sont tous situés dans le sud-est ou l’est du pays. Il s’agit des Vosges, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin, des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, le Gard, l’Hérault, l’Aveyron, le Tarn, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, la Haute-Corse et la Corse du Sud.
Le reste de l’Hexagone est par ailleurs entièrement placé en vigilance jaune, à l’exception du Finistère.
Cyprès, frênes et noisetiers
Dans le sud du pays, l’alerte est émise depuis environ deux semaines et en raison de la prolifération de pollens de cupressacées, soit tous les arbres de la famille des cyprès.
Le RNSA parle d’un “risque d’allergie élevé autour de la Méditerranée et moyen dans le sud-ouest” et qui “continue de gagner en intensité”.
En plus des cyprès, les frênes sont également “en pleine floraison” dans le sud de l’Hexagone. Le risque d’allergie est ici considéré “de niveau faible à moyen, voire localement élevé comme dans le Narbonnais”. Prudence également localement avec les mimosas.
Au nord et dans l’est du pays, ce sont les noisetiers et les aulnes qui libèrent actuellement leur pollen. Mieux vaut préparer les mouchoirs notamment en Alsace et dans la région des Vosges.
Des allergies précoces
Les allergies ont de l’avance cette année. D’habitude, le pic de floraison du cyprès est situé fin février, voire début mars, mais cette fois, il a bourgeonné dès le 20 janvier. En cause, les températures particulièrement douces dans le Sud.
“La hausse des températures et les concentrations en CO2 sont deux paramètres clé du changement climatique qui favorisent la croissance des arbres”, souligne auprès de BFMTV Samuel Monnier, ingénieur pour le RNSA.
“Il dope ces arbres qui se mettent à émettre plus de pollen et du pollen qui est plus allergisant”, met-il en garde.
Près d’un Français d’âge adulte sur trois et un enfant âgé de plus de 9 ans sur cinq souffrent de rhinites saisonnières en raison d’allergies au pollen, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
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