Un étudiant reconnu coupable de plusieurs agressions sexuelles avait saisi le tribunal administratif de Limoges pour contester son exclusion
Un étudiant de l’université de Limoges a été condamné pour plusieurs faits d’agressions sexuelles sur des étudiantes en médecine lorsqu’il était à Tours.
hôpital – Un étudiant reconnu coupable de plusieurs agressions sexuelles avait saisi le tribunal administratif de Limoges pour contester son exclusion
Dans le contexte du #Metoo hôpital, l’affaire a pris de l’ampleur. A Limoges (Haute-Vienne), le tribunal administratif vient d’exiger la réintégration d’un étudiant en cinquième année de médecine qui avait été suspendu par le CHU où il était en stage. Cet homme de 26 ans avait été condamné par le tribunal de Tours et avait reconnu plusieurs agressions sexuelles, évoquant un contexte alcoolisé en soirée. Il avait été condamné à cinq ans de prison avec sursis. Le parquet avait fait appel de cette décision, après avoir requis une peine de prison ferme qui n’avait pas été retenue. L’étudiant avait saisi le tribunal administratif pour demander sa réintégration au sein du service d’oncologie dans lequel il était en stage. Ce qu’il a obtenu, rapporte France Bleu Limousin.
Cette décision a provoqué la colère d’étudiantes et étudiants de l’université. Réunis au sein du collectif Emma Auclert, ils ont collé des affiches sur les murs de la fac avec ce message : « Aujourd’hui ton violeur, demain ton docteur ». Les membres du collectif estiment que « ce genre de condamnation n’est pas compatible avec la profession de médecin ». Ils demandent l’ouverture d’enquêtes disciplinaires.
D’après une étude de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), près d’une étudiante sur deux (49,7 %) raconte avoir déjà reçu une remarque sexiste dans le cadre de son stage. Plus d’une sur trois (38,4 %) dit avoir été victime de harcèlement sexuel, et 6 % d’agression sexuelle. « On reçoit de plus en plus de témoignages d’internes, mais ils ne veulent en aucun cas le faire par écrit ou porter plainte, par peur de sanctions », témoignait récemment Margot Martinez, présidente du Syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG) auprès de 20 Minutes.
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