Le cercueil de Gérard Collomb, ancien maire de Lyon pendant près de vingt ans, a été installé dans l’Hôtel de ville pour que le public puisse s’y recueillir jusqu’à ses obsèques, mercredi
Le cercueil de Gérard Collomb, décédé samedi 25 novembre, a été installé lundi au sein de l’Atrium de l’Hôtel de ville de Lyon pour permettre au public de se recueillir avant ses obsèques, qui auront lieu mercredi
HOMMAGES – Le cercueil de Gérard Collomb, ancien maire de Lyon pendant près de vingt ans, a été installé dans l’Hôtel de ville pour que le public puisse s’y recueillir jusqu’à ses obsèques, mercredi
«Ã‚ Merci. » Ce mot revient dans presque tous les messages laissés dans les recueils àl’attention de Gérard Collomb, décédé samedi à76 ans. Ce lundi, l’Hôtel de ville de Lyon a accueilli, àla demande de la famille, le cercueil de l’ancien maire afin que le public puisse lui rendre « un dernier hommage » avant ses obsèques qui auront lieu mercredi, àla cathédrale Saint-Jean, dans le Vieux Lyon.
«Ã‚ On ne sait pas vraiment si ce sera possible d’assister àson enterrement, il risque d’y avoir du monde, explique Moussa, 56 ans. Aujourd’hui, c’était la parfaite occasion pour lui dire au revoir. Je veux d’ailleurs remercier la famille d’avoir pensé ànous, les Lyonnais, car il nous fallait également un moment plus intime avec ce grand maire. Il devrait d’ailleurs avoir des funérailles grandioses, nationales. A la hauteur de l’homme qu’il était. »
Aux côtés de cet habitant de Lyon, sa femme, Nassima, 49 ans, laisse échapper quelques larmes en rappelant à quel point Gérard Collomb était « proche avec les gens ». « C’était comme un papa », affirme-t-elle.
Un père « visionnaire »
Nassima n’est pas la seule à comparer l’ex-ministre de l’Intérieur avec un parent. Agnès, 55 ans, qui vit dans le 5e arrondissement, se souviendra aussi de lui comme « une figure paternelle ». « C’était un mec bien, un homme simple, chaleureux, qui savait être à l’écoute de toutes et tous et qui prenait le temps, indique-t-elle avec un sourire ému en regardant son portrait projeté au-dessus du cercueil. Il s’inquiétait vraiment de savoir comment on allait, même si on venait de le croiser dans la rue ou dans une file d’attente d’un supermarché. »
Henri-Raffi Krikorian, qui a « grandi avec lui », confirme qu’il avait « un côté paternaliste ». « Pour la première fois de ma vie, je viens de le tutoyer dans le mot que j’ai écrit pour lui, confie-t-il. J’ai l’impression que sa mort signe aussi un moment d’émancipation. Il était le papa de tout le monde, même ceux qui avaient deux ans de moins que lui. »
Pour celui qui se considère comme « compagnon de route » de Gérard Collomb, la photo n’est pas forcément « bien choisie ». « Il ne regardait jamais dans cette direction, souligne-t-il. Il avait toujours le visage tourné de l’autre côté, vers l’avant. C’était un père visionnaire, qui devançait son temps et qui a permis de faire rayonner la ville. »
Un rendez-vous entre « ce grand maire et sa population »
Les Vélo’V, le quartier de Confluence ou encore l’aménagement des berges… Toutes les personnes croisées ce lundi après-midi citent « les grands projets » réalisés par l’ex-maire. « Il a sacrifié sa vie pour redonner de la lumière à Lyon jusqu’à un niveau international, on ne peut que lui rendre hommage », estime Evelyne, 80 ans, une Croix-Roussienne. Elle est « descendue exprès » pour le remercier « pour son investissement et son engagement ». « Il restera marqué à la ville comme Édouard Herriot », assure-t-elle.
Un constat partagé par Grégory Doucet, actuel maire de Lyon, qui a déclaré, avant l’ouverture au public de l’atrium, que Gérard Collomb « [avait] marqué de son empreinte indélébile notre cité, en œuvrant pendant vingt ans à son développement ». Thierry Philip, ancien maire du 3e arrondissement de Lyon, a également tenu un discours, à la demande de la famille. « Sa femme Caroline voulait créer ce rendez-vous entre ce grand maire et sa population, a-t-il dit. Cet homme qu’on appelait Gégé aimait les Lyonnais et les Lyonnaises, et n’a pas eu la sortie qu’il méritait. Il avait besoin de cette reconnaissance, ça lui aurait fait plaisir. » Il a ajouté : « Et on est dans sa maison, il y revient avant de partir. Au moment de l’adieu, il y a quelque chose qu’il emporte avec lui : l’amour de Lyon, des Lyonnaises et des Lyonnais. »
L’atrium de l’hôtel de ville restera ouvert au public de 9 heures à 20 heures mardi et jusqu’au retrait du cercueil, avant la cérémonie à la cathédrale Saint-Jean, à 11 heures, en présence du président Emmanuel Macron et de la Première ministre Élisabeth Borne.
PolitiqueMort de Gérard Collomb : Drapeaux en berne, Lyon salue la mémoire de son ancien maireSociétéGérard Collomb est mort
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