Eitan Yahalomi, Erez Kalderon et Sahar Kalderon sont désormais libres. DR
La fin de 52 jours de captivité pour trois enfants français. Erez Kalderon, Sahar Kalderon et Eitan Yahalomi ont été libérés ce lundi après avoir été otages du Hamas pendant plus de sept semaines, enlevés le 7 octobre au kibboutz Nir Oz, proche de la bande de Gaza.
Cette libération est un immense soulagement pour leur famille. « Je suis très content, Hadas est très heureuse ! Mais j’attends de les voir à la télé pour être sûr ! » se réjouissait auprès du Parisien Yishai Dan, oncle de Hadas Kalderon et grand-oncle des deux jeunes otages libérés, qui peinait encore à croire à la nouvelle.
Les familles ont été prévenues aux alentours de 17 heures (heure française). Hadas, la mère des deux adolescents, a alors laissé éclater sa joie au beau milieu du centre commercial où elle se trouvait lorsqu’elle a été prévenue de leur libération imminente par les autorités israéliennes. « Ils sont libres, ils sont libres, je vais les voir, ouvrez le champagne ! » a-t-elle hurlé, au milieu de la foule.
De son côté, la mère d’Eitan, Batsheva, est immédiatement partie en direction de la frontière avec la bande de Gaza, comme nous le confie la grand-mère du petit garçon, Jocelyne.
Kidnappés « en pyjama » lors de l’attaque
Erez et Sahar Kalderon, frère et sœur âgés de 12 et 16 ans, « étaient tous les deux en pyjama au moment de se faire kidnapper », nous avait raconté leur mère Hadas. Avec leur père Ofer, ils se sont un moment cachés dans un buisson avant d’être retrouvés par les terroristes et enlevés. Gaïa, leur grande sœur, se trouvait dans une autre maison lors de l’attaque et avait pu échapper au Hamas.
Le troisième otage français libéré, Eitan Yahalomi, 12 ans, avait été enlevé le 7 octobre par les terroristes du Hamas sur une moto. L’attente était devenue insupportable pour les familles et les proches de ces enfants. « J’essaie de faire de mon mieux pour ne pas perdre espoir », confiait dimanche soir Tse’era, grande cousine d’Eitan, dont le nom ne figurait pas sur la liste des otages rendus pour le troisième jour consécutif. La quatrième salve de libérations aura été la bonne pour la famille Yahalomi.
Les pères des enfants, Ofer Kalderon (53 ans) et Ohad Yahalomi (49 ans), sont toujours considérés comme otages du Hamas. En tant qu’hommes majeurs, ils ne sont pas considérés comme libérables par le Hamas selon les termes de l’accord signé. Celui-ci prévoit que seuls les enfants, leurs mères et des femmes âgées peuvent être remis à la Croix-Rouge en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Ces trois jeunes Français ont tous grandi dans le kibboutz de Nir Oz, parmi ceux qui ont payé l’un des plus lourds tributs durant l’attaque du 7 octobre. Ce lieu est connu pour avoir beaucoup œuvré pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. « Les habitants s’organisaient pour permettre à des Gazaouis malades d’être pris en charge dans des hôpitaux israéliens », insiste Yishai Dan, oncle de Hadas Kalderon.
Quatorze autres otages libérés
Aux côtés de Sahar, Erez et Eitan, huit autres otages israéliens ont été libérés ce lundi : Sharon Aloni Cunio (34 ans), ses jumelles Emma et Yuli (3 ans), les frères Or (12 ans) et Yagil Yaacov (16 ans), Karina Engel-Bart (52 ans) et ses enfants Mika (18 ans) et Yuval (11 ans). Tous sont issus du kibboutz de Nir Oz. « Cette annonce est un grand soulagement pour notre communauté, mais nous restons extrêmement préoccupés par le sort de ceux qui restent toujours retenus. Nous exigeons la libération de tous les otages maintenant, quoi qu’il en coûte », a déclaré Osnat Peri, chef du kibboutz.
«Ã‚ Nous commençons àvoir un peu de lumière dans l’obscurité dans laquelle nous nous trouvons », a réagi auprès de la presse israélienne Diego Engel-Bart, frère et oncle des otages nouvellement libérés. Sa nièce Yuval a été aperçue en fauteuil roulant lorsqu’elle a été récupérée par la Croix-Rouge, elle semblait très diminuée physiquement.
Six Thaïlandais ont également retrouvé la liberté lors de cette opération. Ils s’ajoutent aux 39 Israéliens (dont une vingtaine de mineurs) et 19 ressortissants étrangers relâchés par le Hamas depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 24 novembre. Les deux parties se seraient accordées sur une prolongation de deux jours, qui doit permettre la libération d’au moins 20 otages supplémentaires.
Le sort de trois autres Français reste encore inconnu : Orion Hernandez-Radoux (32 ans), Mia Schem (21 ans) et Eliya Toledano (28 ans) n’ont plus eu de contact avec leurs proches depuis le 7 octobre.
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