Les 14 meilleurs chefs spécialistes du pâté-croûte se sont affrontés à Lyon (Rhône) ce lundi 4 décembre. MAXPPP/LE PROGRES/Stéphane GUIOCHON
Il a mis fin à trois éditions d’hégémonie japonaise. Le chef parisien Frédéric Le Guen-Geffroy a été sacré ce lundi soir champion du monde de pâté-croûte à Lyon (Rhône), suivis de deux autres Français, Jérémie Crauser et Émeline Aubry, qui complètent le podium.
Depuis 2019, le titre était à chaque fois revenu à un chef japonais, successivement Osamu Tsukamoto, Kohei Fukuda et Ryotaro Shiomi. Mais ce dernier, à nouveau représentant de la sélection « Asie », n’a pas réussi à se classer parmi les meilleurs cette fois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la France a pris sa revanche en s’adjugeant l’intégralité du podium.
Porc, canard, poulet et veau dans le plat vainqueur
Lors de la 14e édition du Championnat du monde de pâté-croûte, Frédéric Le Guen-Geffroy s’est imposé face à 13 autres chefs venus s’affronter dans la Capitale des Gaules. Sa création permettait d’admirer à la découpe une magnifique rosace. Il était composé « d’un filet de porc fermier, de foie et de cœur de canard de Barbarie, de ris de veau, de foie gras, de duxelles de girolles, d’une rosace de farce fine de poulet, de canard et de pistache », détaille France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Frédéric Le Guen-Geffroy est l’un des chefs exécutifs de Michel Sarran, il travaille au sein du restaurant Club TP90 appartenant au groupe de l’ancien juré de « Top Chef ». Il a notamment fait ses armes au Bristol, sous la direction d’Éric Frechon. « C’est la troisième fois que je suis en finale mondiale. J’ai pris des conseils pour m’améliorer, voir ce qui n’allait pas dans mes anciens concours. J’ai travaillé dessus, mais il ne fallait pas croire que tout était acquis pour autant. Tant que l’on ne l’a pas ouvert, on ne sait pas », a-t-il insisté auprès de L’Hôtellerie-Restauration.
Des sélections à travers le monde pour déterminer les finalistes
Arriver jusqu’à la finale lyonnaise n’a pas été une mince affaire pour les concurrents. Pour déterminer les 14 finalistes, les prétendants au titre ont dû affronter une première sélection selon leur lieu d’origine. Sept places étaient réservées à la zone « Europe », après une sélection effectuée le 9 novembre au Bristol, à Paris.
Les sept autres tickets étaient répartis comme suit : deux places pour la sélection « Asie », deux places pour la sélection « Amériques », une place pour la sélection « Royaume-Uni », une pour la sélection « Suède » et une pour la sélection « Tahiti », pour laquelle l’épreuve avait eu lieu à Papeete le 2 octobre.
Parmi les autres prix attribués, on note le prix de la Confrérie remis à Cédric Chabaudie, qui travaille dans les cuisines de l’Élysée, mais aussi le meilleur espoir, remporté par Taiki Mano, chef à l’Imperial Hotel de Tokyo. De quoi affirmer que les Japonais n’ont pas dit leur dernier mot.
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