Paris. Une enseignante menacée de mort en plein cours par deux collégiens

Exclus d’un cours, deux élèves ont menacé de mort leur professeure, mardi 23 avril 2024, au collège François Villon à Paris (XIVe). Photo d’illustration.

Une enseignante d’un collège parisien a porté plainte après avoir été menacée de mort par deux élèves, mardi 23 avril, qui ont aussi mimé des gestes d’égorgement à son encontre pendant un cours. Les deux adolescents ont été exclus temporairement de l’établissement.

Mardi 23 avril 2024, dans le XIVe arrondissement de Paris, deux élèves ont proféré des menaces de mort à l’encontre d’une enseignante, selon Europe 1 . Les adolescents scolarisés en classe de cinquième auraient également mimé des menaces en glissant leur pouce sur leur gorge, selon le rectorat de Paris, contacté par Le Parisien .

À la suite de ces actes que le corps enseignant qualifie d’ « extrêmement graves », la professeur du collège François-Villon a porté plainte. Cette affaire intervient dans un contexte déjà tendu après l’agression récente d’un enseignant à Toulouse. Un conseil de discipline a été convoqué pour traiter cette affaire. Les deux collégiens ont été temporairement exclus de l’établissement.

Lire aussi : Violence des mineurs. Avec l’internat, Gabriel Attal préfère prévenir que « réparer la délinquance »

Soutien psychologique pour la victime

Selon nos confrères, un des deux élèves aurait effectué ces gestes envers l’enseignante, ce qui a entraîné son exclusion du cours. Puis, l’autre a également été exclu en raison de son comportement. En sortant de la salle, il aurait là aussi mimé le geste d’égorgement, détaille  Le Figaro .

Face à la gravité de la situation, le rectorat a pris des mesures pour assurer la sécurité de l’enseignante visée. L’Académie a souligné que celle-ci bénéficiera d’une protection fonctionnelle dès réception de sa demande. De plus, un soutien psychologique lui a été proposé. « Cela suscite un peu d’effroi. Heureusement, il y a une grande solidarité au sein de l’équipe enseignante », a confié au Parisien une professeure du collège.