Patrice Vergriete, ici le 21 juillet 2023, avait rejoint le gouvernement à l’été dernier sous Elisabeth Borne. LP/Frédéric Dugit
Du Logement aux Transports. Patrice Vergriete, l’ancien ministre délégué au Logement, a été nommé ce jeudi 8 février ministre délégué aux Transports. Ex-PS, aujourd’hui divers gauche, ex-maire de Dunkerque — et actuel président la communauté urbaine de la ville, un poste qu’il avait tenu à conserver —, Patrice Vergriete reste donc au gouvernement, qu’il avait rejoint le 20 juillet 2023 sous Élisabeth Borne. Mais il change de portefeuille.
« Il aurait préféré être reconduit au Logement », confie un député Renaissance. D’ailleurs, jusqu’àtrès récemment, Patrice Vergriete continuait d’échanger avec Christophe Béchu, son ancien ministre de tutelle, maintenu, lui, àson poste, sur un projet de loi contre « l’habitat dégradé ».
Patrice Vergriete, homme de gauche, fils d’un ouvrier chaudronnier et d’une mère au foyer, est aussi un homme des territoires. Grâce à son parcours universitaire et à son expérience, il est reconnu comme un expert en urbanisme et aménagement, transports inclus. Le mois dernier, il avait ainsi été nommé… à la présidence de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit). Un avant-goût de son nouveau portefeuille.
Un signal envoyé à l’aile gauche
Comme maire de Dunkerque, l’un de ses projets les plus marquants concerne justement les transports. En 2018, la ville devient la plus grande agglomération européenne à rendre gratuits les bus. L’élu, alors, avait défendu une mesure « sociale et écologique ». Le succès est immédiat. Depuis, 75 000 personnes prennent chaque jour le bus dans la communauté urbaine de Dunkerque.
Au ministère des Transports, il aura à traiter, entre autres, le sujet des RER métropolitains, ou encore celui des 100 milliards d’euros promis pour mener un vaste un plan ferroviaire en France. Le passage, aussi, du côté des automobilistes français, d’un parc de voitures thermiques à un parc de voitures électriques, et les sujets brûlants du bonus écologique, de la prime à la conversion ou encore du leasing social. Un dossier de la transition électrique dans l’auto qu’il connaît bien, puisque le Dunkerquois, son territoire d’origine, accueille aujourd’hui deux gigafactories de batteries, Verkor et ProLogium.
Après les transfuges de droite, sa nomination est un signal envoyé à l’aile gauche de la majorité. Patrice Vergriete est l’un des ministres qui avaient mis leur démission dans la balance pour protester contre le durcissement de la loi Immigration en fin d’année dernière. Ironie de l’histoire, Clément Beaune, l’ancien ministre délégué aux Transports, avait également fait part de ses doutes sur le texte, avant de rentrer dans le rang. Mais Emmanuel Macron ne lui a pas pardonné. Patrice Vergriete, du haut de ses deux mètres et quelques centimètres, poursuit l’aventure gouvernementale. Clément Beaune, lui n’a pas été recasé.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux